mercredi 14 décembre 2011

Traction animale et Colombie partie 1



Suite à un voyage en Colombie, je me suis intéressé à la traction animale dans ce pays.

Par un décret du 12 mai 2010, le gouvernement colombien a interdit l'utilisation des chevaux en ville, ordonnant aux maires de finaliser la substitution des véhicules à traction animale par des véhicules motorisés d'ici le 31 janvier 2012.

Sous la pression de lobbies et notamment celui des pourfendeurs de la maltraitance animale, adeptes de la deep-ecology, (l’écologie profonde), qui abordent sans aucune gêne la condition animale par le biais d’une approche purement anthropomorphique et qui organisent des manifestations et inondent de web d'images de chevaux torturés ou blessés, le gouvernement Colombien a voté ce décret interdisant les véhicules à traction animale, proposant même de subventionner des triporteurs à moteurs.



Réquisition de carriole à cheval à medelin


Une aberration dans un pays ou le salaire moyen est inférieur à 300 euros....


Dans les faits, en ville, la traction animale est surtout utilisée par les éboueurs, des gens souvent très pauvres, qui ramassent les ordures dans le but de les revendre au poids. De fait, même s'ils pouvaient acheter un engin motorisé (grâce aux subventions), ils ne pourront jamais acheter l'essence par la suite.


Par ailleurs, l'énergie animale est également utilisée pour le transport de personnes, de matériaux, de fourrage, d'aliments...). En 2008 une étude montrait qu'à Bogotá (la capitale de la Colombie) il y avait plus de 2000 véhicules à traction animale.


Ils font à l'inverse de nous en pensant aller vers une société plus développé.
 
On pourrait imaginer un investissement dans la formation des meneurs (soins, dressage, sécurité, respect des animaux) et dans l'achat de matériel moderne (harnais, colliers, sellette...), sur le modèle de la SPA française qui en 1845 fut créer pour améliorer la condition des chevaux dans Paris.


au lieu de cela le gouvernement organise la fin de la traction animale....avec la complicité de notre "Brigitte Bardot" nationale en stigmatisant une population pauvre qui essaye juste de vivre ( ou survivre)....et en plus de manière écologique.


 
Place Bolivar à Bogota



Source :

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=es&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.alcaldiabogota.gov.co%2Fsisjur%2Fnormas%2FNorma1.jsp%3Fi%3D42157
http://animanaturalis.org/f/1786/animales_en_trabajos









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