mardi 12 juin 2012

Le temps des semailles



petit état des lieux des producteurs de semence biologique :



Groupements de 19 agriculteurs et agricultrices fondé il y a bientôt 30 ans, sur les coteaux de l'Agenais et spécialisé dans la multiplication de semences biologiques potagères, florales et aromatiques
http://www.biaugerme.com
catalogue




Réseau d’une vingtaine de producteurs de semences biologiques, dont  la moitié pratiquent la biodynamie et ont la marque Demeter, GERMINANCE propose des semences potagères biologiques, des semences d'engrais verts, de plantes fourragères, de plantes aromatiques et médicinales 
http://www.germinance.com
 catalogue


 Graines del Pais a vu le jour en 2005, de la volonté de quelques cultivateurs en agriculture biologique. Avec l'aide et l'expérience des Croqueurs de carottes, nous proposons des semences de populations pour le jardin : légumes, fleurs et aromatiques. Toutes les semences sont cultivées en agriculture biologique et cette année nous avons pris la mention Nature et Progrès.
Elle complète notre approche de l'AB par son coté développement local et éthique.


catalogue 
www.grainesdelpais.com


 EssemBio propose depuis 1999 aux professionnels et jardiniers une gamme de semences potagères, condimentaires et florales produite exclusivement selon les règles de l’agriculture biologique. Une grande partie de celle-ci est produite en biodynamie.


 Le catalogue  
http://www.essembio.com 


Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 par Dominique et Sofy Guillet, et qui a pris le relais de Terre de Semences et du Jardin Botanique de la Mhotte fondés, dans l'Allier, respectivement en 1992 et en 1994.
Les militants de l’association œuvrent pour la Libération de la Semence et de l’Humus et la Protection de la Biodiversité alimentaire, en rassemblant tous ceux et toutes celles qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles. Et en rassemblant aussi tous ceux et toutes celles qui souhaitent continuer à chuchoter, à l’oreille de leurs voisins, les recettes des purins de plantes (ortie, prêle...) et d'autres ingrédients naturels et peu onéreux, sans se voir accusés de concurrence déloyale envers les multinationales vendeuses de poisons, celles qui s'auto-qualifient de "sciences de la vie", celles-là même qui détruisent inexorablement et impunément la biosphère, incluant l'humanité, depuis des dizaines d'années, celles-là même qui ont fait de notre belle planète, la Terre, une poubelle génératrice de cancers.

http://kokopelli-semences.fr



Production de plantes sauvages rustiques garanties de souches naturelles de la flore spontanée de nos campagnes. 
Production de graines et de plants (en racines nues) est de culture biologique


jardindesauveterre.com



Pour aller plus loin 





mardi 31 janvier 2012

Alimentons 2012 Commençons localement dès maintenant

Tous les 7 ans, à cause de l’artificialisation des sols, la France perd l’équivalent de la superficie d'un département en terres cultivables ; chaque semaine 200 fermes en moyenne disparaissent au profit de l’agrandissement d’autres d'exploitations ou de l'urbanisation.

La France compte environ 8 millions d'obèses et 3,2 millions de personnes qui ont recours à l'aide alimentaire, de façon intermittente ou permanente. La plupart de nos aliments ont parcouru des milliers de kilomètres avant d’atterrir dans notre assiette. Faire de l'alimentation une priorité est un projet de «haute nécessité» démocratique. Notre alimentation, comme les terres agricoles, ne sauraient demeurer un enjeu de spéculation commerciale et boursière.

En nous dépossédant de notre rapport à l’alimentation, l’agro-industrie nous prive toujours plus du savoir produire, conserver et cuisiner les aliments. Elle mutile notre rapport aux sols, aux territoires et aux saisons.
Elle nous prive des liens sociaux associés à la production, à l’échange et à la consommation de nourriture. Reconquérir notre rapport à l’alimentation, c'est sortir de l'agriculture pétrochimique, c'est retrouver la liberté de développer des activités riches en emplois utiles, capables de rendre l'économie plus équitable.

Se réapproprier son alimentation, c’est retrouver le goût des choses, du vivant, des idées et des relations sociales qui façonnent notre vie quotidienne en lui donnant sens et saveur, c’est retrouver le goût de penser par soi-même et le plaisir des repas partagés. Se nourrir est un enjeu vital pour un habitant sur six de la planète qui souffre de la faim.
Reconquérir notre rapport à l’alimentation c’est refuser que le plus grand nombre d’entre nous ne se voit contraint à une alimentation de qualité médiocre, carencée, voire nocive à sa santé. Il appartient aux populations, aux institutions et aux organisations sur leurs territoires, au nord comme au sud, de s’approprier la souveraineté alimentaire.

Reconquérir notre rapport à l'alimentation c'est : peser sur les plans et les pratiques d'aménagement local afin de préserver et développer les terres à vocation agricole et vivrière, la biodiversité et l'environnement. remettre en cause les schémas d'urbanisation, qui dissocient l'espace en zones spécialisées (habitation, travail, loisir, agriculture, commerce...), qui muséifient les centres villes et qui enlaidissent et dénaturent les périphéries des villes.

permettre aux paysans, artisans et commerçants d'ici et d'ailleurs de vivre dignement de leur travail.

offrir à chacun la possibilité de produire et consommer une alimentation saine et équilibrée en reconstruisant du lien entre ville et campagne. aménager des jardins collectifs dans les centres urbains, réinstaller à proximité des ceintures vertes suffisantes pour une production locale de produits frais, variés et de saison prévoir d'installer des commerces indépendants et des écoles à proximité des lieux d'habitation pour s'y rendre sans avoir besoin d'utiliser une voiture. donner aux paysans la possibilité d'écouler l'essentiel de leur production localement et aux consommateurs de trouver facilement leur nourriture produite à proximité.
garantir par le droit, aux agriculteurs, aux jardiniers et aux artisans semenciers de produire, d'échanger et de commercialiser des semences paysannes. participer à des initiatives de production, de transformation et de commercialisation, qui valorisent les métiers et les savoirs faire locaux. améliorer la qualité de la restauration collective dans les lieux publics (écoles, hôpitaux, maisons de repos..) en mettant en place son approvisionnement local.

réformer le code des marchés publics en prévoyant des clauses territoriales. faire avancer l'idée de lier au droit au logement un droit d'accès à un lopin de terre vivrier, individuel ou collectif. lancer le débat sur l'aménagement du temps de travail pour manger mieux.

Ces engagements sont plus que jamais d’actualité. Leur mise en œuvre, indépendamment d’un calendrier national et international, repose sur une réelle volonté politique d'agir localement dès maintenant. En 2009, lors des élections européennes, nous avions lancé « alimentons l’Europe », une campagne d’interpellation des candidats aux élections européennes pour repeupler l’Europe de paysans. Aux élections régionales, nous avons poursuivi notre action par une nouvelle interpellation sur la manière dont les élus, dans les territoires, déclinent précisément leurs engagements en matière de politique foncière et de création d’emplois pour les jeunes dans les filières locales d’alimentation saine. Parce que nous prenons l'engagement politique au sérieux, nous attendons donc, de toutes les formations engagées dans la préparation des échéances électorales de 2012, qu’elles rendent public le bilan des actions concrètes et des initiatives conduites par leurs élus dans les territoires en matière de foncier agricole, d'installation paysanne et de développement des filières locales d’alimentation saine. Faire parler les actes dès maintenant, c'est la meilleure façon de crédibiliser les discours et les annonces à venir. Nous nous engageons à publier les réponses qui nous seront parvenues sur le site

www.alimentons2012.fr

Le 10 octobre 2011. Minga, Nature et Progrès,

mardi 27 décembre 2011

Le root's de la semaine

Meta Dia est originaire de Dakar au Sénégal, où il commence à rapper dès son plus jeune âge. Il bouge ensuite à New York, où il découvre le roots rock reggae et parfait ses qualités de musicien chanteur grâce notamment à sa rencontre avec d'autres artistes talentueux venus du monde entier. C'est ainsi que naît le groupe Meta and the Cornerstones.

Le premier album du groupe " Forward Music", contenant quelques big tunes, est sorti en 2008. Meta and the Cornerstones préparent aujourd'hui leur nouvel opus, produit par Sidney Mills (Steel Pulse), enregistré à Tuff Gong à Kingston et featuring notamment Damian Marley, U Roy, Julian Marley et Capleton ! 


un bon p'tit reggae africain pour les fête de fin d'année..

mercredi 14 décembre 2011

Traction animale et Colombie partie 1



Suite à un voyage en Colombie, je me suis intéressé à la traction animale dans ce pays.

Par un décret du 12 mai 2010, le gouvernement colombien a interdit l'utilisation des chevaux en ville, ordonnant aux maires de finaliser la substitution des véhicules à traction animale par des véhicules motorisés d'ici le 31 janvier 2012.

Sous la pression de lobbies et notamment celui des pourfendeurs de la maltraitance animale, adeptes de la deep-ecology, (l’écologie profonde), qui abordent sans aucune gêne la condition animale par le biais d’une approche purement anthropomorphique et qui organisent des manifestations et inondent de web d'images de chevaux torturés ou blessés, le gouvernement Colombien a voté ce décret interdisant les véhicules à traction animale, proposant même de subventionner des triporteurs à moteurs.



Réquisition de carriole à cheval à medelin


Une aberration dans un pays ou le salaire moyen est inférieur à 300 euros....


Dans les faits, en ville, la traction animale est surtout utilisée par les éboueurs, des gens souvent très pauvres, qui ramassent les ordures dans le but de les revendre au poids. De fait, même s'ils pouvaient acheter un engin motorisé (grâce aux subventions), ils ne pourront jamais acheter l'essence par la suite.


Par ailleurs, l'énergie animale est également utilisée pour le transport de personnes, de matériaux, de fourrage, d'aliments...). En 2008 une étude montrait qu'à Bogotá (la capitale de la Colombie) il y avait plus de 2000 véhicules à traction animale.


Ils font à l'inverse de nous en pensant aller vers une société plus développé.
 
On pourrait imaginer un investissement dans la formation des meneurs (soins, dressage, sécurité, respect des animaux) et dans l'achat de matériel moderne (harnais, colliers, sellette...), sur le modèle de la SPA française qui en 1845 fut créer pour améliorer la condition des chevaux dans Paris.


au lieu de cela le gouvernement organise la fin de la traction animale....avec la complicité de notre "Brigitte Bardot" nationale en stigmatisant une population pauvre qui essaye juste de vivre ( ou survivre)....et en plus de manière écologique.


 
Place Bolivar à Bogota



Source :

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=es&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.alcaldiabogota.gov.co%2Fsisjur%2Fnormas%2FNorma1.jsp%3Fi%3D42157
http://animanaturalis.org/f/1786/animales_en_trabajos